Le Festival de magie de Guipavas s’est achevé dimanche soir. Nous avons interrogé son directeur artistique, le magicien Philippe Bonnemann, pour faire un bilan de cette septième édition.
Comment s’est passé le festival ?
Très bien, je dirais 100 % de réussite. Il n’y a qu’à regarder l’affluence qui est comparable à celle enregistrée l’an passé, avec 2.300 entrées. Je n’ai eu que des retours positifs de la part des magiciens qui ont eu le sentiment de se produire dans un festival haut de gamme. Il faut saluer les techniciens et le personnel de l’Alizé. Le son était exceptionnel et il y a eu de nouveaux effets lumineux. Ce qui est également positif, c’est de constater que le public est fidèle. Beaucoup reviennent et, cette année, j’ai vraiment été marqué par le nombre d’enfants présents. D’ailleurs, il y avait énormément de familles. Cela fait de ce festival un spectacle haut de gamme et familial. J’avais neuf artistes internationaux de très haut niveau. Guipavas se situe assurément dans le top 10 national !
Est-ce que la même formule sera renouvelée l’année prochaine ?
Probablement. Il faudra une concertation avec les élus. Garder le tremplin magique ou ajouter une cinquième séance… Je pense qu’au point de vue culturel, il est bon de conserver un tremplin. C’est d’ailleurs ce qui se fait dans la plupart des autres grands festivals, permettant ainsi à des artistes de se révéler comme, cette année, Benjamin qui a eu la chance de présenter son numéro samedi et dimanche. J’ai déjà des idées de programmation pour l’année prochaine. Nous allons y travailler très tôt, afin de présenter un show au moins du même niveau.
Vous avez aussi fait quelques interventions dans la commune ?
Oui, en plus d’être à l’affiche du festival avec ma femme Emmanuelle et de le présenter, j’ai fait deux démonstrations : une au collège du Vizac et l’autre à l’Ehpad Jacques-Brel, auprès des personnes âgées et des enfants de la maison des Jeunes et de la crèche. J’ai été très content de donner de mon temps. Il n’y a qu’à voir les yeux qui brillaient des collégiens… À l’Ehpad, j’ai eu un public allant de 2 à 96 ans ! C’était une première avec autant d’intervalle mais je me suis adapté en m’occupant d’abord des petits et les personnes âgées ont suivi. Maintenant, place aux galas pour les entreprises et grosses associations. Avec Emmanuelle, nous tournons dans les cabarets et festivals. Je vous donne rendez-vous l’année prochaine !